cité universitaire d'El Alia
intoxication alimentaire d'une centaines d'étudiantes
mes amis, que dieu les guérrissent le rapidement possible et puis voilà à ce que abouti la négligence de ces responsables des restaurants universitaires chez nous,
Dans la nuit de Samedi à dimanche, plusieurs jeunes filles résidentes dans la cité universitaire El Alia, à Bab Ezzouar, ont souffert d’intoxication alimentaire. L’origine de la contamination n’est toujours pas identifiée.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les résidentes de cette cité universitaire étaient en colère hier. Elles étaient nombreuses à se rassembler devant le portail de la résidence, en interdisant ainsi l’accès. Et pour cause, ces jeunes filles ont voulu dénoncer «le laisser-aller des responsables», comme elles l’ont affirmé. Elles ont bloqué l’entrée depuis samedi soir et ne comptent pas rejoindre leurs chambres «tant que le directeur de résidence ne se décide à leur parler». Selon leurs propos, une centaine de résidentes ont été évacuées dans la nuit de samedi à dimanche à l’hôpital Zemirli d’El Harrach, car souffrant d’intoxication alimentaire. La cause ? Selon elles, la direction a recommandé aux résidentes, dans la journée de vendredi, de ne pas utiliser l’eau du robinet qui, préciseront-elles, n’était pas potable. D’ailleurs, la direction a fini par fermer les conduites pour éviter tout accident. Jusque-là, rien d’anormal. Les ennuis ont commencé lors du dîner. Arrivées au restaurant, les filles ont refusé de consommer le couscous et le poulet. «Nous avons exigé que le couscous soit jeté, puisque l’eau avec laquelle il a été préparé était non potable», ont expliqué ces filles. Ces dernières, selon leurs dires, ont donc fini par quitter le resto sans toucher à la nourriture. Cependant, lors du déjeuner de samedi, le menu présenté consistait en des spaghettis et du poulet. «C’était le poulet de la veille», ont-elles affirmé. La preuve, poursuivront-elles, «toutes les filles ayant goûté à cette nourriture ont fini par se plaindre de diarrhées». Du côté de l’infirmerie, on affirme que les cas de ces jeunes filles ne sont pas critiques. «Si elles ont été évacuées à l’hôpital, c’est uniquement parce que l’infirmier de garde ne pouvait à lui seul assurer tous les soins», ont affirmé les infirmières. L’une d’elles a précisé que sur les centaines de filles contaminées, aucune n’a été hospitalisée. Selon elle, des analyses d’eau ont été effectuées et le résultat et négatif. Les analyses de la nourriture sont toujours en cours. L’administration étant fermée par les résidentes, nous n’avons pas pu approcher les responsables pour avoir leur version.
S. A.