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 Recyclage!

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Arwen

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MessageSujet: Recyclage!   Recyclage! Icon_minitimeVen 17 Avr - 13:47

Comme vous l'aurez lu en entrant sur le forum, une deuxième journée de volontariat est organisée le jeudi 23_04_2009. On lance donc un appel à venir nous aider à ramasser les déchets sur notre campus chéri.
Par curiosité, j'ai cherché à contacter les entreprises de recyclage dans notre région ( vous ne douterez pas que c'est presque une cause perdue que que de les chercher tongue). Et je suis tombée sur cet article:

"Algérie : les enfants paient le prix du
recyclage


(Syfia Algérie) Trier les déchets de la décharge publique est
le quotidien de 600 enfants d’Alger, capitale d’Algérie. Ces mineurs sont des
proies faciles pour les grands patrons du recyclage de la région, sans
scrupules. Exploités par cette filière industrielle, privés d'école et exposés
aux maladies, ces jeunes acceptent ce travail ingrat pour nourrir leur famille.
"Nous ne sommes pas des voleurs. Nous gagnons notre vie à la
sueur de notre front." Omar, sans quitter des yeux son frère cadet, continue sa
besogne : le tri d'ordures ménagères sur la décharge publique d’Oued S’mar, la
plus grande d’Alger. Arrivés à 6 h du matin, les deux garçons ne rentreront à la
maison qu’à la tombée de la nuit. Munis de grands sacs plastique, comme d’autres
enfants de 10 à 16 ans, en groupe ou en solo, ils sillonnent, sous un soleil de
plomb, ce dépotoir à ciel ouvert qui s'étend sur plusieurs kilomètres carrés.
"Je gagne entre 100 à 200 dinars (1 à 2 €) par jour", confie Samir, 12 ans, tout
en fouillant dans les détritus. Une somme modique, mais suffisante pour subvenir
aux besoins quotidiens élémentaires d’une famille. Leurs revenus sont fonction
du poids et de la qualité des produits ramassés. Le carton vaut 20 à 30 dinars
(0,23 à 0,36 €) le kilo, le plastique 50 (0,59 €). À 100 dinars le kilo (1,19
€), un objet en cuivre fait figure de jackpot. En fin de journée, ils remettront
leurs sacs à l’un des contremaîtres de la décharge, qui les pèsera et paiera en
conséquence.

Grands patrons sans scrupules
La Gendarmerie nationale
estime que 600 enfants travaillent quotidiennement dans cette décharge depuis
une dizaine d’années. Ils sont à la merci d’un véritable trafic de la recycle,
dont les ficelles sont tenues par de gros propriétaires de la récupération,
discrets sur ces pratiques illégales que cache leur filière industrielle. Ces
patrons contrôlent les secteurs du plastique, du verre ou encore du carton et
peuvent parfois posséder plusieurs usines. Ils achètent les articles récupérés
par les enfants pour une somme modique aux contremaîtres de la décharge. Ces
déchets sont transformés en matière première ensuite revendue - avec une forte
plus-value – à des fabriques de sacs, bassines et jerricans en plastique, par
exemple.
Le chiffre d’affaires annuel pour l'ensemble de ce réseau informel
sur cette décharge est difficile à quantifier précisément, mais il dépasserait
les dix milliards de dinars (119,5 millions d’euros), selon certains économistes
algériens. Ce commerce a des retombées néfastes sur l’économie nationale. "Le
Trésor public enregistre un manque à gagner annuel important. Et les fausses
déclarations fiscales pèsent lourd sur la caisse des impôts", déclare
anonymement un économiste.

En danger, sans l’école
"L’école est
faite pour les gosses de riches. Moi, je dois travailler pour nourrir ma
famille", lance Samir qui ne garde qu’un bien lointain souvenir de l’école. "Ces
enfants passent prématurément de la petite enfance à l’âge adulte sans
transition et cela affecte leur développement physique et psychique", explique
Douaouda Lania, psychologue. D’après elle, ils sont conscients que sans une
bonne instruction leur avenir est scellé, mais ils acceptent cette situation,
stoïques, car ils savent qu’ils n’ont pas d’autres alternatives pour survivre...
Venus de tous les coins de la capitale, ils bravent tous les jours le danger.
"Ce conflit émotionnel les rend violents, impulsifs et capables du pire pour
assurer leur survie", poursuit Douaouda Lania. Ils se battent fréquemment entre
eux dans la décharge, parfois même à l’arme blanche. "Pour avoir des bouts de
plastique ou des barres de fer qui vaudront plus à la pesée en fin de journée",
ajoute un contremaître. "En travaillant ici, je sais que je peux tomber malade",
confie un enfant, le visage crasseux. Et nombreux sont ceux qui ont attrapé la
gale, de l’urticaire ou souffrent de problèmes respiratoires. "Beaucoup
nécessiteraient un suivi médical régulier", affirme le docteur Maïche Ali,
dermatologue.
"Nous effectuons régulièrement des descentes dans cette
décharge, explique un porte-parole de la Gendarmerie nationale. Nous y ramassons
les mineurs en danger. Certains sont récupérés par leurs parents ; d’autres sont
placés en centre d’accueil, après présentation devant un juge des mineurs." Des
coups d’épée dans l’eau puisque ces enfants se retrouvent souvent à la décharge,
renvoyés par leurs parents ou faute de places dans les centres algériens. Quant
aux associations de défense des droits de l’enfant, elles condamnent avec force
ce type d’exploitation, mais, faute de moyens, elles ne parviennent pas à mettre
place des interventions concrètes sur le terrain pour les aider.

Une
législation laxiste
Le travail des mineurs est une réalité en Algérie. Selon
une étude menée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le
développement de la recherche, sur 10 millions d’enfants algériens, entre 250
000 et 300 000 travaillaient en 2006.
L'exploitation des enfants à Oued
S’mar, qui perdure depuis une dizaine d’années, ne semble guère inquiéter les
autorités locales. "L’État est absent ici", affirme un des contremaîtres. "La
législation algérienne sur le travail des enfants est un peu laxiste", avoue un
responsable du ministère du Travail et de la sécurité sociale. Cette loi
interdit le travail des moins de 16 ans, mais ne prévoit cependant aucune
sanction à l'égard des patrons qui y contreviennent. Une commission
intersectorielle de lutte contre le travail des enfants a été mise en place
depuis 2003, mais les moyens de contrôle des employeurs manquent.
"

© Copyright Droits de reproduction
et de diffusion réservés © Syfia international 2009



Ce que j'ai appris de cet article c'est:
1.l'exploitation de l'enfance dans ce pays ils en ont pas honte, même pas à moins de 10km de la présidence, ah non ça je le savais déjà -_-
2.Il y a bien des recycleurs dans le coin.
Donc, voilà l'équipe, faut les contacter pour ne pas avoir à envoyer à Oued Smar ce qu'on ramassera jeudi prochain.
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